Guillaume Beaumont

Beaumont

BAC: STI Electrotechnique Gaston-Crampe

ECOLE: ENSTA Bretagne

J’ai effectué une première et terminale STI Génie électrotechnique au Lycée Gaston Crampe à Aire-sur-l’Adour avant de « tenter pour voir » une classe préparatoire au sein de la CPGE TSI de Saint-Cricq, conscient du changement de rythme de travail que cela impliquait.

Mes deux années à Saint-Cricq ont été très enrichissantes autant sur le plan personnel que sur le plan académique. Certes, le gradient de travail par rapport à un cursus STI est important, mais les enseignants nous transmettent une certaine rigueur et une curiosité scientifique très importante pour qui souhaite évoluer dans le milieu de l’ingénierie ou le milieu académique.

En complément de ce qui nous y est enseigné, je pense qu’il est important de mentionner le fait que l’internat proposé à Saint-Cricq permet de développer un bon esprit d’équipe rendant les moments de travail intenses plus supportables, loin de « l’esprit concours » véhiculé parfois par les classes préparatoires. En effet, difficile de se démotiver quand tout un étage travaille!

À l’issue de deux années à Saint-Cricq j’ai pu intégrer l’École Nationale Supérieure de Techniques Avancées de Bretagne (ENSTA Bretagne) ou j’y ai suivi un cursus ingénieur en Hydrographie et Océanographie, principalement axée sur l’acoustique sous-marine, l’océanographie et la cartographie marine. C’est lors d’un projet de fin d’étude de six mois aux Québec que j’ai développé mon intérêt pour la recherche scientifique en acoustique.

Aujourd’hui je finis une thèse et commence un contrat post-doctoral sur le développement de méthodes pour la localisation de sources sous-marines avec l’ENSTA Bretagne et la Direction Générale de l’Armement. Ces travaux sont essentiellement des travaux de recherche en mathématiques et méthodes d’estimation ainsi qu’en acoustique sous-marine, bien loin du bac STI Génie électrotechnique!

Ce début de carrière dans le milieu de la recherche s’avère très intéressant car assez inter-disciplinaire et, comme tout travail de recherche, demande une appétence pour les sciences que je n’aurais pas acquise, ou du moins plus difficilement, si je n’avais pas tenté la prépa à Saint-Cricq.