Emilien Lauret

elev13
PROMOTION : 
2011-2013
BAC : STI Electrotechnique
PREPA : TSI
ECOLE : Ecole Centrale de Nantes

Après une seconde générale et technologique, j'ai choisi d'aller en bac technologique au lycée de Borda à Dax, pour découvrir les technologies liées à l'énergie, domaine qui m'a toujours passionné. J'ai opté alors pour la filière STI Génie électrotechnique, l'ancêtre du bac STI2D. Je me suis intéressé aux poursuites d'études pour devenir ingénieur car être ingénieur me semble le meilleur moyen pour proposer ses idées et les voir aboutir technologiquement.

Et qui dit terminale dit choix des admissions post-bac à faire, un véritable casse tête. Plusieurs voies permettent d'obtenir le niveau ingénieur : en passant par la fac, par un BTS, un DUT, une école d'ingénieur post-bac ou par la voie classe préparatoire.

Voulant être dans le domaine de l'énergie au sens large voir même dans le domaine de la physique, je ne voulait pas me fermer de portes. La fac et le BTS ne me semblaient en général pas être des filières pour devenir ingénieur. De plus l'encadrement pédagogique quasi nul de la fac n'aurait pu me convenir. Vient le tour des écoles après bac : il faut savoir vers quel domaine se tourner dès l'admission et poursuivre les 5 ans de formation dans cette école dans la même branche. Il faut donc trouver l'option qui correspond parfaitement dans l'école et être sur de ne pas être lassé, le changement de filière étant quasi impossible car très spécialisé. Le DUT semblait être alors une bonne alternative (mesures physiques dans mon cas) car un peu plus ouvert sur les admissions en écoles d'ingénieur. Mais en première déjà, je connaissais l’existence de la  prépa TSI dédiée aux bacs technologiques STI et STL uniquement. La prépa permet d'élargir ses connaissances scientifiques et d'avoir aussi deux ans pour réfléchir à son projet professionnel tout en s'ouvrant des portes.

La prépa TSI au Lycée Saint Cricq fut mon premier vœu car c’est « la voie royale » pour aller en école d'ingénieur après un bac technologique et surtout pouvoir tenter d'intégrer toutes les écoles d'ingénieur (même les plus prestigieuses) dans des domaines très variés et pouvoir ainsi trouver ma voie.

Ainsi j'ai commencé ma première année de prépa à PAU en 2011. C'est une voie où il ne faut pas avoir peur de bosser un peu, il y a pas mal de boulot !Ce dont on ne se rend pas forcément compte c'est qu'en prépa, on apprend à gérer une grosse quantité de boulot, ce qui est très utile pour la suite.

J'avoue qu'on ne faisait pas les malins au début mais on est très vite mis à l'aise par une ambiance très conviviale et par des professeurs très à l'écoute. La diversité des profils des élèves est un plus dans ce type de prépa : cela favorise l'entraide et les différences entres filières se comblent.

Et pour rassurer : on peut faire des demandes d'écoles d'ingénieur sur dossier en première et deuxième année de prépa au cas où et avoir des équivalences pour basculer de la prépa à une autre filière sans perdre d'années ( ...mais bon vu que tout se passe bien ...!).

De ces deux années de prépa passées à Saint-Cricq, je retiendrais une sacrée bande de copains et copines, une très bonne ambiance, que ce soit avec les profs ou les élèves. Bosser est payant : aujourd'hui je suis à Centrale Nantes et je suis bien content d'être passé par la prépa TSI ! Foncez !